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L'ombre vert de Léonard PELLEN

Publié le par Olivier Delcroix

Un vrai bon polar sous la plume plutôt vive de l’auteur

On est à Paris, la ville qui vit H24. Et puis, chacun apprend que Armand Moreau a été tué. Une pointure dans le monde du grand luxe, mais pas très loin non plus du monde homosexuel. Ce genre de meurtre bien spécial puisque notre gay de 50 ans (à peu près) est retrouvé mort chez lui dans son penthouse complètement nu et dont la gorge a plu puisque qu’elle est la scène de crime.

A ne pas confondre avec Charlotte au nom de famille éponyme, car cette femme n’est ni gay ni industrielle. Elle est juste enquêtrice et va tenter de trouver le pourquoi de ce meurtre et surtout QUI.

Un crime par amour ou pas. Il va falloir entendre bon nombre des amants de Armand.

Pour un premier policier, je trouve ça plutôt bien réussi. Léonard PELLEN que je connaissais déjà sous le nom de Andrea B. Cecil que j’ai lu à plusieurs reprises à une plume bien aiguisée. Outre l’enquête, je trouve un côté particulièrement intéressant dans ce roman, c’est la volonté de l’auteur (enfin je pense) de faire voler en éclat une bonne part des préjugés qui peuple notre vie de tous les jours. Aborder des sujets tel que celui de ce roman sans tabou, c’est très fort ! Et bien venu !

En plus, on trouve beaucoup d’humour, ce qui ne retire rien à l’histoire.

Les protagonistes sont toujours atypiques, mais c’est le commun des romans de l’auteur.

Et puis préparez-vous, car l’enquête bien ficelée se lit très vite tant elle est addictive et la nuit risque d’être courte ,si vous commencez ce roman en soirée. Mais vous ne serez pas déçus !

L'ombre vert de Léonard PELLEN

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Un frère de trop de Sébastien Théveny

Publié le par Olivier Delcroix

Je vous livre mon commentaire sur le roman de Sébastien Theveny – un frère de trop.

Je tiens en tout premier lieu à remercier l’auteur qui m’a gratuitement adressé ce roman. Comme il s’agit d’un thriller, c’était joué d’avance que j’allais le lire.

Et je ne regrette pas, mais pas du tout.

Au premier abord, l’histoire paraît assez simple. Une famille qui fait partie des familles influentes de la côte d’Azur, une famille qui n’a pas le moindre souci financier.

Le chef de famille est à la tête d’une holding à prédominance immobilière qui rapporte plus d’argent qu’il n’est possible d’en dépenser… Et puis les trois plus grands enfants partent sur le voilier familial, mais alors qu’il fait de plus en plus mauvais, le voilier est mis à mal et le résultat est terrible, Pierre-Hugues, l’aîné meurt noyé à la vue des deux frère et sœur incapables de l’aider.

Jusque-là, c’est assez simple, mais c’est sans voir venir le génie de l’auteur qui va en saupoudrant des éléments tout au long de l’histoire va presque forcer le lecteur à lire et lire encore pour comprendre ce qui paraît impossible aux yeux de tous et qui pourtant va être avéré !

Il faut une imagination pour pouvoir créer une telle histoire. On s’y perdrait… et pourtant.

Ce n’est qu’à la quasi fin du roman que les réponses aux questions vont être trouvées et ces réponses ne sont pas du tout ce que le lecteur (en l’occurrence moi) attendait. Jusqu’au bout, j’attendais et bim, ce n’est pas ça.

En plus d’être maîtrisé dans l’histoire dans laquelle je n’ai trouvé aucune incohérence, tout est sous contrôle. La prose est parfaite, le vocabulaire particulièrement bien choisi. Les chapitres pas trop long nous maintiennent en haleine, car il ,est bien souvent impossible de dire « je continue demain ».

Les personnages sont bien modelés. On saisit rapidement leurs caractères (particulièrement importants au regard de l’histoire) grâce à des descriptions ni trop pointues ni trop légères.

Bref, c’est à mes yeux une réussite. Je vous invite à le lire. Perso, c’est clair que j’en lirai d’autres, le temps de réduire ma PAL bien conséquente.

Les amateurs de thrillers ne pourront pas être déçus.

Un frère de trop de Sébastien Théveny

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Sevrage de Eny Urbed

Publié le par Olivier Delcroix

Aujourd’hui, c’est un roman de Eny URBED, Sevrages que je vous livre.

Cet auteur, je l’ai croisé sur Facebook et c’était inattendu puisque nous ne nous connaissions pas. C’est après un échange assez court que cet auteur m’a fait confiance en me proposant de lire son roman qui n’est encore pour l’instant qu’au stade correction. Mais l’accouchement long et difficile de ce bébé particulièrement réussi est pour très bientôt. C’est dingue la technique qui permet de lire ce bébé avant sa venue réelle au monde. Jusqu’où s’arrêteront-il ?!

L’histoire est relativement simple (attention, je n’ai pas dit simpliste). Les deux principaux protagonistes sont André et son épouse Zoé. On voit aussi le maire de la ville « Violaines » où se passe l’essentiel de l’histoire. Un autre protagonistes existe aussi, mais il n’apparaît tel qu’il est vraiment que plus tard.

L’auteur à travers ce que l’on pourrait appeler des « mini nouvelles » nous conte l’histoire de André et de sa femme Zoé, mariés depuis quelques temps déjà et qui avaient un fils +décédé jeune dans un accident de la route.

Ces différentes « tranches de vie » permettent de comprendre le fil de la vie de ce couple qui semble s’aimer. On verra plus tard que certaines évidences ne sont pas toujours la réalité.

On découvre l’histoire sous différents angles, celui de André, mais aussi celui de Zoé.

Et puis on découvre la descente aux enfers de André qui, étant considéré comme le responsable de la mort de son fils, se retrouve dans une profonde dépression et dépendant de cachetons bien dangereux pour lui.

Et puis avec un arrêt sans délai et définitif de son traitement, André va remonter la pente...ou pas, mais comprend plein de choses que son meilleur ami va lui confirmer.

Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.

 

Outre le fond plutôt bien maîtrisé, l’auteur se permet le luxe d’écrire bien avec un vocabulaire de qualité. La forme est réussie tout autant que la forme. En effet dans les différentes parties, un peu différentes de chapitres habituels, on trouve des ressentis, des états d’esprits et des éléments qui permettent de comprendre la réalité de l’histoire. Et puis quelques tracas d’humour, parfois grinçantes, ne retirent rien à la réussite de ce roman.

Je n’avais jamais lu un roman structuré de la sorte, mais j’avoue que c’est une expérience que j’ai particulièrement appréciée et que je ne suis pas sûr de revoir dans les prochaines lectures.

Je vous invite à le lire dès qu’il sera dispo à la vente. Je ne pense pas que vous puissiez être déçus. Un petit plus, la couverture est magnifique.

Sevrage de Eny Urbed

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L'ordre de Cobalt de Sébastien Sabat

Publié le par Olivier Delcroix

Bonjour à tous,

 

D’abord, je tiens à remercier Sébastien Sabat, l’auteur de ce roman : L’odre de cobalt qui m’a fait confiance en me confiant la lecture de sa prose.

Ce roman, relativement long peut faire peur à certains lecteurs. Plus de 700 pages, mais rien ne me fait peur, d’autant qu’à première vue, il s’agissait d’un roman post-apo et qu’en général, je trouve ça sympa.

La principale question au début de ce roman est de savoir si l’homme existe encore. Visiblement, rien n’est moins sûr. Ce qui est certain, c’est que, comme dans tout nouveau monde, il faut réussir à repartir vers l’avant.

Et dans ce nouveau monde, on rencontre Calder, un détective privé qui, comme vous pouvez vous en douter va enquêter. C’est un peu son boulot ; d’autant qu’un grand champion a passé l’arme à gauche ! Et oui, ça arrive !

 

L’auteur nous plonge donc en Amérique, mais dans une Amérique que j’ai trouvée un peu retardée. En même temps, après ce qui a failli être la fin du monde, il est difficile de se la jouer arrogant.

 

Dans ce monde pour le moins vivotant, pas encore remis de la presque fin des temps, arrive l’ordre de Cobalt, une véritable secte qui ne veut qu’une chose, prendre possession de ce nouveau monde.

Calder, prépare toi au pire, tu vas en ch…

 

En plus de l’atmosphère post-apo, l’auteur a disséminé un peu de fantastique, des super-héros, du mystère et du suspens.

 

On n’arrête jamais dans ce roman et les 700 pages se lisent presque aussi vite que beaucoup d’autres romans n’en comportant que la moitié. C’est probablement la prose de l’auteur particulièrement efficace qui le permet.

 

Et puis, pour ceux qui, comme moi, aiment l’humour au second degré, vous en trouverez dans la bouche de Calder et de certains autres protagonistes.

 

C’est réussi et je vous invite carrément à le lire. Un bon plan pour vos vacances au soleil.

L'ordre de Cobalt de Sébastien Sabat

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Croco Deal de Claude Aubertin

Publié le par Olivier Delcroix

Aujourd’hui, je vous livre mon commentaire sur le roman de claude Aubertin – croco deal.

 

L’auteur qui écrit bien n’est pas à son coup d’essai puisque, sauf erreur ou omission de ma part, a écrit au moins 4 romans avant celui-ci, dont un que je me devrai de lire puisqu’il s’agit de « meurtre aux impôts ».

Dans ce roman, la prose est fluide et elle a un avantage, être accessible aux jeunes lecteurs.

En fait ce qui est très plaisant, c’est le côté atypique. Une histoire qui met en scène des crocodiles et des alligators. Non, non, ce n’est pas pareil, mais je ne vous fais pas de topo, l’auteur le fait parfaitement bien dans la première partie du roman. C’est d’ailleurs fort intéressant, car j’ai appris beaucoup de choses dans ce domaine bien inconnu.

Des guerres entre alligators et crocodiles qui finissent mal pour certains, la présence de trafiquants de stupéfiants qui se servent, entre autres, de ces charmantes bestioles pour leurs trafics.

Et puis ce qui ne retire rien, une bonne dose d’humour disséminée tout au long du roman.

 

Je ne veux pas résumer pour ne pas spoiler, mais je vous invite à lire ce roman qui va vous permettre de passer un peu de bon temps à l’ombre du soleil intense prévu cet été.

Croco Deal de Claude Aubertin

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Catherine Uguelle - Cow city

Publié le par Olivier Delcroix

Je viens de terminer cette nouvelle directement liée au Far West à travers une histoire qui se déroule dans un parc d'attractions. Ne pensez pas que ça va être drôle car on n'est pas chez Disney et même loin de là.

Je peux difficilement faire un résumé car l'histoire bien maîtrisée est courte et je vais nécessairement spoiler ce qui est tout sauf une bonne chose.  Pour faire vite, dans ce parc, on vit à côté du responsable de la sécurité et des deux patrons du parc. Un apparaît empathique et les deux autres sont tout le contraire.

En plus si l'auteur se dit elle-même en herbe, je trouve qu'elle se rabaisse un peu. Dans son ensemble, la prose est bonne, c'est facile à lire, c'est pour tout public. Le comble c'est qu'en arrivant à la fin, vous vous rendez compte que ce n'est pas du tout ce à quoi vous pensiez. L'auteur a donc su vous leurrer. Donc raison de plus pour considérer l'auteur comme un peu plus qu'une "auteur en herbe". Je pense clairement qu'elle a toutes les capacités nécessaires pour écrire un roman bien structuré et beaucoup plus long. D'aucuns diront qu'il y a quelques fautes ! C'est vrai, mais très peu et il n'y a pas de fautes gravissimes !

Honnêtement, je le conseille. Cette auteur a besoin d'augmenter sa visibilité. Elle le mérite.

Catherine Uguelle - Cow city

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Les larmes de l'ombre de Sandrine Colmet

Publié le par Olivier Delcroix

Ce roman de l'auteur doit être bien antérieur à ce que j'avais lu précédemment. Mème si, pour moi, il n'est pas aussi abouti que les deux autres lus avant, ce roman reste quelque chose de réussi.
L'histoire commence un peu lentement et c'est l'histoire d'Elodie. Elle a rencontré un homme génial qu'elle aime profondément, même s'il existe quelques clash pas bien graves.
Seulement une catastrophe arrive et la vie de Elodie va être complètement remise en question et c'est une véritable descente aux enfers qui prend la place de sa vie presque rangée. Alcool, sexe et drogue vont partager la vie de Elodie qui ne s'est jamais remise de la perte de son homme.
Sortir de cette situation va être tout un challenge et pas n'importe lequel.
On a l'impression de voir un conte de fée moderne qui finit en cauchemar.
On trouve aussi des autres  thématiques bien actuelles, la vie avec un âge bien différent, la vie homosexuelle. Et bien sûr face à ses sujets clivants, on est face à une quantité de mensonges et de trahisons.

Il me semble qu'il s'agit du premier roman de l'auteur qui, même si de nombreuses fautes d'accords, de concordances des temps un peu ratées, reste réussi. Il est addictif et ne laisse pas de temps morts.

Je ne suis pas déçu.

Les larmes de l'ombre de Sandrine Colmet

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