Je viens de terminer mon dernier roman et il appartient à Jean Dardi. Ce n'est pas le premier que je lis de l'auteur, mais cette fois-ci, l'auteur a mis la barre haute.

Dés le début, on découvre la description d'un gros porcs libidineux dont l'airbag ferait pâlir les concepteurs du test euroNCAP qui en plus fume des gros cigares qui eux pourraient faire pâlir Roco Siffredi (vu il y a 30 ans dans "nulle part ailleurs" sur Canal+). Il a tout pour plaire !!! Et face à lui, un pitbull, Stéphanie Derochelle, commandant de police. Comment se croisent-ils ? Dans l'enquête d'un probable trafic d'enfants. Ce qui est sûr, c'est que Stéphanie va tenter de mettre au jour, une affaire sanglante, abominable, innommable. A été retrouvée une pauv' môme dans un sale état après avoir trempé un bon moment dans l'eau de mer et Stéphanie veut comprendre. Cette gamine a l'âge de sa fille toujours dans le coma suite à un accident quelques années plus tôt dont elle se sent la seule responsable. Raison de plus pour ne rien laisser passer.

Stéphanie va voyager jusqu'à Malte pour trouver ce qu'elle cherche. Elle ne laissera rien de côté pour trouver des solutions et surtout des immondes personnages à la tête de ce trafic qui se déroule depuis plusieurs années, bien caché dans le darknet.

L'auteur, car son vocabulaire volontairement grossier navigue dans les méandres d'internet ou plutôt dans la face cachée. Elle veut retrouver les ordures qui offre des prestations facturées une fortune à des gens qui paraissent être des gens bien !

Cette enquête policière complexe est tenue de mains de maître par l'auteur qui nous emmène là où il l'a décidé, dans des situations affreuses finissant parfois par le code 10, code effroyable.

Impossible de mettre cette enquête de côté tant elle est addictive. Il faut savoir et pour ça, il faut avancer et l'auteur nous tient et ne nous lâche pas.

C'est particulièrement réussi et je vous invite à découvrir les abominations de ces quelques personnes perverses et sans scrupules ni états d'âmes !

Je viens de terminer cette nouvelle de Marie Quincey; Hôtel Bermont. Une centaine de pages qui se lit,en une soirée. C'est bien écrit et agréable ) lire et cerise sur le gâteau, il n'y a pas de fautes. Et ça, j'aime !

C'est l'histoire de Zora, une jeune femme un peu artiste et prodigieusement drôle et insouciante. Visiblement, le paiement de son loyer fait partie de sa procrastination légendaire et un huissier ne tarde pas à lui rappeler !

Un mélange de fringue empilées les unes sur les autres net de boîtes de biscuits ! Je ne vous fais pas de dessin. En plus son boss n'a pas l'air d'être commode. Dernière paie, compte bancaire qui se vide prodigieusement. Il faut trouver une solution et ciao la galerie Belmont. Elle pourrait peut-être se remettre à la peinture. mais bof, elle ne le sent pas vraiment.

Et puis apparaît Alexa, la voisine d'en face, mais cette dernière n'a pas envie de perdre son temps avec elle. D'un autre côté le propriétaire tente de l'amadouer, mais il se fait envoyer sur les roses très rapidement. Bien évidement, Zora va mettre son nez dans les affaires de sa voisine. Elle va la suivre avant de se faire rembarrer.

Mais Zora est convaincue que quelque chose ne tourne pas rond...mais quoi.

bien sûr, Zora va se mettre en chasse de comprendre ce qui se passe. Elle ne va cesser ses bevues, mais c'est plus fort qu'elle, elle doit savoir.

Qui est donc cette voisine ? Zora va même réussir à se faire embaucher à l'hôtel pour pouvoir continuer son enquête... Elle ne va pas être déçue ! Ce qu'elle va découvrir n'est pas du tout ce à quoi elle s'attendait.

Une histoire carrément atypique dont la protagoniste principale est parfois un peu perchée ! Deux heures de lectures pendant lesquelles, on a, au minimum, le sourire.

Si vous avez envie de passer une soirée Zen et oublier les vicissitudes de la vie, alors foncez, vous ne serez pas déçus.

Je termine à l'instant le troisième et dernier opus de la trilogie "francs mensonges de Muriel Mazoelis et je profite de ce moment privilégié pour remercier l'auteur de m'avoir fait parvenir les trois tomes de ce roman époustouflant sans passer par amazon.

Ce troisième opus est encore plus prenant que les deux précédents. Peut-être parce qu'il permet de comprendre tous les non-dits probablement volontaires de l'auteur.

Nous avons désormais passé la mi-janvier et l'histoire se trame toujours entre Lille et Moscou, mais pas que. Un roman dans lequel l'intrigue pourrait être nommée "mondiale".

Si le finish (pas encore évident) se rapproche à grand pas, les enquêtes et les intrigues continuent toujours et la vie ne va pas être rose pour Matthew, Paul et même pour Zeus qui au travers de multiples identités va jouer le tout pour le tout en n'hésitant pas à se débarrasser des personnes qu'il estime devenues inutiles, voire dangereuses.

Et puis la multitude de chapitres (plus de 100) nous fait partir d'u  côté du monde ou de l'autre, nous montre l'histoire sous divers angles... En deux mots, elle nous fait haleter. Impossible de lâcher cette histoire parfaitement maîtrisée.

Les descriptions de personnages ou de situations sont parfois empruntes d'un humour plutôt grinçant (par moment).

Tout dans cette trilogie m'a plu. Je vous invite à la lire et même de suivre l'auteur, car il me semble qu'elle aura encore beaucoup à nous proposer, projets peut-être encore dans les cartons.

Probablement une de mes meilleures découvertes de l'année.

Bravo pour cette histoire qui m'a réellement tenu en haleine de bout en bout.

Pour commencer, je tiens à remercier Beth Draven et sa maison d'édition (Mera éditions) de m'avoir accorder leur confiance en me confiant la lecture de ce Thriller d'une intensité rarement égalée. On y trouve du suspense, bien sûr, mais aussi et surtout une horreur absolue. En même temps, l'écriture captive et le pire reste abordable grâce à la plume de l'auteur.

Elle nous décrit les personnages avec facilité même les plus infâmes. Elle parvient presque à "manipuler" le lecteur en cachant l'essence de certains d'eux.

L'auteur a probablement fait des recherches, car le sujet des dérives sectaires de l'église n'est pas un sujet spécialement connu.

Ce qui est clair, c'est que c'est parfaitement réussi et que si c'est le premier roman que je lis, ce ne sera pas le dernier.

Nous nous retrouvons dans un petit village des Vosges bien peu connu du grand public. Une femme vient d'accoucher et tue son nouveau-né aussitôt ! Pourquoi ?

C'est ce que Camille, journaliste au parisien va tenter de découvrir en se rendant sur place à l'entre-deux-eaux, contre l'avis de son compagnon qui pense que traiter un tel sujet après sa fausse couche n'est pas une bonne idée. A force de persuasion, elle obtient gain de cause.

En pleine nuit, Alexis, le compagnon de Camille reçoit un coup de fil de sa bien aimée, mais impossible de comprendre ce qui se passe si ce n'est que Camille appelle au secours.

Alexis décide de la rejoindre, mais sur place, rien ne semble être réel. Camille n'est pas dans l’hôtel où elle était descendue et Alexis va avoir des difficultés à trouver la moindre piste. Plus il avance, plus l'horreur se révèle. Ce village est une réelle abomination.