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Il fallait me laisser mourir de Séverine Vialon

Publié le par Olivier Delcroix

Je termine à l'instant un nouveau roman qui était resté au chaud dans ma liseuse depuis de nombreux mois. Grave erreur, car je me suis délecté à lire ce roman qui a,écourté mes nuits depuis trois jour jusqu'à ce que mes yeux piquent au risque de perdre le fil de cette histoire menée d'une main de maître par l'auteur.

3 crimes abominables, ceux de trois femmes d'un âge différent, d'un physique différent. En gros rien ne semble les relier seulement, elle ont croisé le chemin d'un possible tueur en série qui les a égorgées, puis selon le cas, les a touché pour l'une à la poitrine, l'autre dans son intimité et dont le corps de la troisième a servi de cible pour un couteau bien aiguisé.

Une enquête pour la gendarmerie de Châteaudun, dont l'officier supérieur en charge de l'enquête n'est autre qu'une capitaine arrivée récemment de Bordeaux pour suivre son mari et soumise au profond machisme d'une équipe bien soudée qui a du se défaire tragiquement de son chef disparu subitement.

L'enquête n'est pas simple et l'ambiance machiste au sein de la brigade ne fait qu'attiser les difficulté que Chantal la capitaine va finalement réduire à néant.

J'aime qu'un plan se déroule sans accroc disait Hannibal dans la série "l'agence tout risque" bien connue des lecteur de mon âge, c'est à dire qui ont passé le demi-siècle. Et c'est exactement ça. Un plan qui au début se déroule sans accroc pour le tueur.

Les descriptions des étendues vertes, du caractère de gendarmes et des nombreux interrogatoires font que le roman nous tient en haleine et retarde la possibilité de connaître le nom du meurtrier...que je ne vous révèlerai pas ! L'enquête dure donc et pour Chantal, c'est la fin des haricots. Elle n'en peut plus des multiples enlisements et de reprises à néant !

Mais finalement, elle prend sur elle et avec son équipe, elle parvient à confondre le meurtrier par un judicieux coup de poker.

L'auteur décrit beaucoup tout au long du roman, dissémine quelques traces d'humour bien placées et permet donc à son lecteur de se faire plaisir tout au long de sa lecture. Ce roman est parfaitement réussi et la seule chose que je regrette, c'est de l'avoir laissé dormir pendant un bon moment dans l'antre nébuleuse de ma liseuse. Pour comprendre le rapport entre le titre et l'histoire, là encore, l'auteur nous fait mariner presque jusqu'à la fin.

Une seule autre chose, je lirai très probablement des thrillers de cette auteur s'il y en dans ses autres écrits. Aussi, je vous conseille de lire ce roman en évitant comme moi de le garder au chaux et oublier qu'il est là.

 

Il fallait me laisser mourir de Séverine Vialon
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