Teleski qui croyait prendre de Florian Dennisson

Rien ne vaut un roman de Florian Dennisson qui se passe à la montagne où on se les pèle sérieux pour lire au bord de la méditerranée où on contraire il fait très chaud.

Et quel roman ! Teleski qui croyait prendre. Rien que le titre m'amuse et c'est la raison pour laquelle j'ai opté pour cette lecture. Une histoire du poulpe, dont la collection a été initiée au siècle dernier par Jean Bernard Pouy. Tous les auteurs pouvaient la continuer à condition de respecter certaines règles.

Florian Dennisson s'est plié au jeu pour le bonheur de tous les lecteurs de polars qui ont de l'humour car il en faut.

Le roman, une enquête policière est fort bien écrit. L'auteur parvient à changer de style de prose dans la bouche des différents protagonistes selon la situation. J'avoue que les propose de Gabriel, le flic sont à exploser de rires. Toujours plein d'humour souvent en rapport à des situations extérieure, mais surtout plein de cynisme et c'est ça qui me plaît. Il n'y a pas le moindre temps morts dans cette enquête particulièrement atypique, mais évidente pour les lecteurs du poulpe.

Le vocabulaire est comme la syntaxe, très différent dans le registre selon l'auteur des dialogues et l'auteur manie avec brio ces changements réguliers tout au long du roman.

Résumé : Pour éviter la morosité Gabriel Lecouvreur flic de l'ile de France qui s'ennuie prodigieusement dans son taf, va se retrouver à Courchevel, ville de montagne des friqués, des guindés et aussi des truands. Sur place, un friqué dont l'influence n'est plus à faire, est retrouvé mort lors d'un cambriolage. Mais pour le poulpe, la mort et le cambriolage n'ont rien à voir et il va le prouver.

Attendez-vous à une enquête pleine d'irrégularités, mais qui porte ses fruits.

En gros, vous avez trois heures de lectures pour vous éclater.