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Dario Alcide - Caïn, un thriller dystopique rondement méné

Publié le par Olivier Delcroix

Dans ce roman très futuriste puisqu'à l'heure actuelle, l'utilisation d'un clone pour ses propres soucis médicaux n'est pas encore possible et si tant est que ce soit réalisable, l'éthique française s'y opposerait...
Dans ce roman, de nombreux personnages dont 4 (ou 5) sont les réels protagonistes et l'auteur en fait une présentation très réussie. Ils en deviennent attachants, peut-être encore ceux qui ne sortiront pas vainqueurs.
L'intéressant dans ce roman, c'est que, pour moi, c'était inattendu, car lisant en numérique, je n'avais pas la 4ème et je partait sur un chemin inconnu.
La période doit être bien après la nôtre et l'avancée de la science en termes médicaux fait réellement froid dans le dos.
Ce qui est clair, c'est que ça vous prend aux tripes tout au long de cette histoire. Un seul petit bémol, la fin est prévisible et c'est dommage. De ce fait, je ne ferai pas de résumé, afin de ne pas risquer de spoiler.

Dario Alcide - Caïn, un thriller dystopique rondement méné

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Parfois angoissant, mais exaltant

Publié le par Olivier Delcroix

Jean Pierre Villeneuve – Le mystère de la dalle 28

 

Dès le début du roman, l’auteur nous met dans le bain… ou plutôt dans la boue, car nous sommes dans la campagne chez les paysans. Et il n’y a ici aucune condescendance à l’égard de cette profession que je reconnais comme difficile. En même temps, dans un thriller, il est clair que l’auteur doit nous donner l’envie d’avancer et au cas particulier, il y parvient parfaitement.

Dès le début, c’est captivant.

Nous sommes devant un véritable face à face, les paysans qui travaillent pour nous et les géants de l’agro alimentaire pour qui seul l’argent (et beaucoup d’argent) n’a un intérêt !

 

Le travail de description tant en termes de personnages qu’en termes d’environnement est parfaitement maîtrisé. Tout est clairement établi dès le début.

D’ailleurs, le meurtre du début est déjà un exemple de description. Et tout ça se déroule peu à peu dans une atmosphère étouffante et même parfois terrifiante. La mafia des pourris qui empoisonnent contre les petits paysans qui ne savent comment agir pour s’en sortir.

 

Tout est étrange. Une méga usine chimique planté au milieu des champs… pour être le plus proche possible de la matière première qui permet les tests les pires possibles.

 

Avec un peu d’amour entre nous cinq principaux protagonistes, on parvient à avancer et combattre la puissante machine de guerre des magna de la production la pire qui soit.

 

Ce roman qui doit déjà avoir trois ou quatre ans montre parfaitement une réalité dont les médias nous parlent peu, mais qui est carrément présente. La productivité compte plus que la qualité et ce n’est probablement que le début de la fin !

 

En tous les cas, en distillant une angoisse quasi continuelle, l’auteur parviens à nous montrer cette réalité bien trop souvent écartée.

Une réussite

 

Résumé :

 

Max vit et travaille pour retrouver des repères dans la société. Il va être impliqué dans l'assassinat de son frère et va rechercher la vérité. Cette recherche va le mener sur les sentiers de pratiques peu orthodoxes mais aussi d'une certaine idée du bonheur.

Dans un parcours semé d’embûches au cœur de la Beauce profonde, par un été caniculaire, dans une unité de production dirigée par un homme sans scrupules ni état d'âme, Mandy, Max et leurs amis pourront-ils rassembler des preuves sur les dangereux agissements de "la dalle 28" et ainsi remonter la piste des tueurs ?

 

Parfois angoissant, mais exaltant

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Véronique Fournier - Appli mortelle

Publié le par Olivier Delcroix

Bonjour à tous,
Aujourd'hui mon commentaire d'un roman captivant au rythme effreiné, celui de Véronique Fournier - Appli mortelle

Mathieu Valenterre, un interne en dernière année, très performant se retrouve lié, contraint et forcé à une histoire pour le moins floue sur la mort de sa fiancée, atteinte de diabète et utilisant I-MED une application pour smartphone qui pourrait révolutionner le suivi médical sans médecin. Outre la possibilité de réduire le besoin de médecin, elle pourrait aussi réduire les frais médicaux.
Seulement dans l'entourage de Mathieu, plusieurs personne malades meurt beaucoup plus vite que leur pathologie l'aurait laissé penser.
Mathieu va enquêter et demande à la mutuelle propriétaire de l'appli d'arrêter les tests, mais celle-ci, devant l'explosion des bénéfice refuse et Mathieu se retrouve seul contre la mutuelle ce qui n'est pas sans danger !
Ce roman, qui met en scène la forte augmentation des applications pour téléphones portables, pourrait être réel et l'auteur particulièrement connaisseuse de la santé propose un thriller "médical" particulièrement réussi. C'est très bien écrit, le vocabulaire spécifique est utilisé à bon escient. Le style est efficace pour donner envie de poursuivre l'histoire sans jamais vouloir stopper tant elle est addictive. Le roman est tout simplement extra ! Je vous le conseille à tous, vous ne serez pas déçus.

Véronique Fournier - Appli mortelle

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Nicolas Nutten - disparition

Publié le par Olivier Delcroix

Bonjour à tous,
Le premier roman de cet auteur et waouh ! C'est bluffant. Nicolas Nutten - disparition est tout simplement un rthriller efficace.
L'auteur écrit parfaitement bien et son vocabulaire particulièrement adapté est efficace. On est très vite plongé dans cette histoire de folie où l'hémoglobine a sa part. Je suis convaincu que cet auteur ira loin.
J'avoue qu'en l'achetant, je ne savais pas où j'allais ne connaissant pas l'auteur, mais mon intuition a porté ses fruits, car si c'est le premier que je lis, ce ne sera pas le dernier.
Paris 31 juillet 2018. La canicule a transformé la capitale en fournaise et les couloirs du métro en étuve. Un incident sur la ligne 1 contraint une rame à s'arrêter en urgence entre deux stations, prenant au piège des dizaines de passagers. Lors de l'évacuation de ces derniers, Célia n'atteindra jamais le quai de la station suivante. Comme happée par l'obscurité des tunnels, elle semble s'être volatilisée. Malgré le peu d'indices dont il dispose, Maxime, son compagnon, se lance à sa recherche dans une course infernale où les secrets et les doutes l'entraîneront vers un univers macabre et dangereux...
Nicolas Nutten - disparition

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Pascal Aliot - Journal ordinaire d'un assassin pas ordinaire.

Publié le par Olivier Delcroix

Bonjour à tous,
Voici mon commentaire du roman qui sort bientôt de Pascal Aliot - Journal ordinaire d'un assassin pas ordinaire.
D'abord, je tiens à remercie l'auteur qui m'a, après un petit échange sympa, m'a adressé son roman en SP.

Ce roman est écrit en plusieurs partie et la première, la plus importante, apparaît comme le jardin secret du tueur qui n'a cessé de tuer des jeunes femmes après les avoir violées. la suite du roman mesure ce qu'a fait le tueur au regard, d'une part de son enfance loin d'être rose et du regard des personnes extérieures qui ne veulent qu'une chose, voir sa tête rouler par terre. La dernière partie relate la sentence qui n'est pas celle que tous attendent.

Va-t-on trouver qui est ce tueur. Il faudra bien du temps au juge Maurrisseau pour mettre fin à cette enquête bien complexe.

Tout au long de cette histoire, on trouve une explication de l'attitude du tueur qui, par de très bonnes descriptions, narre ces meurtres.

Ce roman, qui se déroule au XIXème siècle donc bien avant les moyens modernes d'investigation, est fort bien construit.

Il y a une vraie étude psychologique de ce tueur hors normes.

Pour moi, ça a été une vraie lecture plaisir et je recommande de roman à tous, mais un peu de patience, il sort d'ici une dizaine de jours. Pour un premier roman de l'auteur, j'avoue que c'est une réussite.

Pascal Aliot - Journal ordinaire d'un assassin pas ordinaire.

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Laurent Carstens - Toungouska.

Publié le par Olivier Delcroix

Bonjour à tous,
Je viens de terminer le roman de Laurent Carstens - Toungouska.
D'abord , je tiens à remercier l'auteur pour ce SP. En effet, ne le connaissant pas, il est clair que je n'aurais jamais lu ce roman et ça aurait presque été un malheur, car c'est un véritable coup de cœur.
L'histoire pourrait être banale, tandis que deux chercheurs partent en Sibérie à la recherche d'une météorite ou se qu'il en reste tombé au milieu de nulle part un siècle plus tôt.
D'autant que parallèlement à ce voyage scientifique, on a quelques autonomistes en guerre contre le gouvernement central, ce qui n'est pas non plus quelque chose d'extraordinaire dans ce pays.
Seulement, Ludovic et sa compagne Elsa vont se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment, tout ça pour une histoire de diamants de petite taille qui coûteraient tout de même un bon prix.
Ce qui est clair, c'est que l'auteur qui maîtrise parfaitement son histoire, qui la présente sous plusieurs angles, parvient à nous faire douter de nos pensées quant à l'issue de l'histoire de Ludovic et Elsa.
Pourquoi un coup de cœur, allez-vous me dire ? Parce que, en plus de ravir un amateur de thrillers comme moi, l'auteur m'offre un humour extra dans certaines de ses comparaisons tout au long de l'histoire et cerise sur le gâteau, il nous déniche un successeur de MAC GYVER qui a en plus une place non négligeable.
J'avoue que ce roman est donc pour moi une réussite et je vous invite à vous le procurer afin de profiter de quelques bonnes soirées de lecture. (pas beaucoup, car une fois pris dans l'histoire, on ne s'arrête que difficilement.
Laurent Carstens - Toungouska.

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Hana Hojh – Ne crois pas que je pardonne.

Publié le par Olivier Delcroix

Bonsoir à tous,
Je viens de terminer le roman de Hana Hojh – Ne crois pas que je pardonne.
Je tiens à remercier l’auteur de m’avoir proposer ce SP que l’ai accepté même si la SF et les dystopies ne sont pas réellement ma zone de confort.
Comme je n’en avais pas lu depuis quelques mois, c’était l’occasion de changer de registre et j’avoue que ce style m’a .bien plu
Dans ce roman ou plutôt ce recueil de nouvelles SF, nous nous situons au début du 3ème millénaire sur Ahmira. Ce recueil appartient à un ensemble de 4 nommé « les chroniques bleues ».
L’écriture de ces nouvelles est parfaite tant en termes de structures de phrases que dans le vocabulaire utilisé. On ne connaît pas encore ce que sera la vie dans 1 000 ans, mais l’auteur avec le vocabulaire que nous connaissons, parviens à nous faire réellement imaginer et presque à se sentir en direct. Pas de fautes, pas d’incohérences, un ensemble de bons points qui fait plaisir à un lecteur comme moi qui l’ouvre toujours plus souvent qu’à son tour !
Les descriptions de l’auteur sont intéressantes et peut-être les images que l’auteur ajoute entre les nouvelles nous aident à visualiser encore plus les scènes.
Dans certaines de ces nouvelles, j’ai trouvé des passages croustillants...mais je n’en dirai pas plus, c’était juste pour vous donner envie, comme moi, d’ouvrir ce livre.
Pour les lecteurs qui aiment cette catégorie bien spécifique qu’est la SF, vous ne pourrez pas être déçus. Pour ceux qui ne connaissent pas, alors c’est l’occasion de vous jeter dans l’inconnu. Il faut parfois mettre un peu de piment dans sa vie.
Je n’ajoute pas de résumé ; En effet la roman étant court, le risque serait clairement de spoiler cette œuvre.
Hana Hojh – Ne crois pas que je pardonne.

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Maria Patterson - Peter Howells et le monde d'Haddgard

Publié le par Olivier Delcroix

Bonjour à tous,
J'ai terminé hier soir un roman de Maria Patterson - Peter Howells et le monde d'Haddgard.
Je tiens à remercier Maria qui m'a proposé un SP. J'avoue que même si c'est en dehors de mes lectures habituelles, ce roman que je catégorise plus en fantasy qu'en SF m'a beaucoup plus.
Le roman est parfaitement maîtrisé, la prose est fluide. l'histoire est dirigée vers un large public. Lisible dès le plus jeune âge, peut être lu par des adultes comme moi et permet de se détacher de la vie réelle.
Les chapitres sont relativement courts et permettent un suivi parfait de l'histoire. Les personnages sont bien décrits. Le vocabulaire utilisé est loin du basique. Les structures grammaticales sont parfaite, aucune incohérence. Tout dans ce roman est réussi et si l'auteur a prévu un tome 2, je serai prêt à le lire sans réserves.
Peter vit dans sa famille, une famille un peu bizarre dans laquelle tous les membres ne semblent pas avoir la même valeur. Peter est probablement un peu introverti...mais c'est lui qui va voir sa vie changer en recevant la visite d'une créature pour le moins surprenante qui lui annonce qu'il a des pouvoirs extraordinaires. Peter va se retrouver dans le monde d'Haddgard, un monde parallèle bien inconnu. Que va-t-il y faire, pourra-t-il en revenir ? Ce qui est clair, c'est que tout est magiques et surprenant.
Un roman de qualité que je conseille à tous quel que soit votre âge, vous allez aimer alors faites-vous plaisir.
Maria Patterson - Peter Howells et le monde d'Haddgard

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Laurence Sellin - L'affaire de la rue Soufflot, Entre méprise et emprise.

Publié le par Olivier Delcroix

Bonsoir à tous,
Ma dernière lecture, le roman de Laurence Sellin - L'affaire de la rue Soufflot, Entre méprise et emprise.
D'abord, je tiens à remercier l'auteur qui m'a gracieusement permis de lire son roman en SP. J'ajoute que je ne connaissais pas cette auteur et que mon ressenti aurait été le même pour n'importe quel autre auteur
J'ai beaucoup aimé ce roman ! Pourquoi, allez-vous me demander.
D'habitude, dans un roman policier, il y a la police d'un côté et un malfrat de l'autre, un voleur, un tueur, voire un tueur en série. et bien cette fois, il y a plus et vous le découvrirez en le lisant. J'ai été bluffé. Je m'attendais à ce que la fin du roman soit la solution et que le tueur soit démasqué. Alors bien sûr, on sait qui est le tueur (qui n'a finalement pas tué) mais pas que !
Je me suis retrouve face à une prose bien menée, bien maîtrisée avec un vocabulaire qui met en évidence une recherche évidente. Tous les éléments, les services actuels de la police sont les bons. Les lieux emblématiques de la police parisienne sont réels. La présentation des principaux protagonistes est poussée.
J'ai réellement pris plaisir à ce lire ce roman assez court en fait, dans lequel, on entre très vite dans le sujet.
Une jeune étudiante en situation de handicap et fragilisée est agressée. Un enquêteur, le lieutenant Yanaël Marceau, tout frais moulu, à peine sorti de l'école des officiers de police de Canne-Ecluse est en charge de ce dossier.
L'enquête traîne, bloque et Yanaël va se servir d'une psycho-criminologue pour trouver la solution. Sa "détresse" due à son manque d'expérience fait parfois un peu rire. Le résultat est en fin de compte une réussite.
Un roman, le premier de l'auteur me semble-t-il mérite réellement d'être lu !
Laurence Sellin - L'affaire de la rue Soufflot, Entre méprise et emprise.

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Anthony Sitruk - Bien sûr nous eûmes des orages

Publié le par Olivier Delcroix

Bonjour à tous,

J'ai terminé très récemment la lecture du roman de Anthony Sitruk - Bien sûr nous eûmes des orages et en tout premier lieu, je remercie cet auteur pour son SP.

C'est un roman de taille moyenne, autour de 170 pages (je pense) qui se lit bien parce que bien écrit. Le vocabulaire est bien adapté, même s'il frôle la vulgarité dans la bouche de certains protagonistes. Ce n'est pas une critique, car dans ces moments là, il est fidèle (il me semble) à la réalité de la pensée du personnages.
La présentation des personnages au cours du roman permet de mieux comprendre leurs pensées.
De manière globale, je trouve ce roman très réussi et il mérite d'être lu. Ce n'est pas le premier donc je doute que les lecteurs assidus de cet auteur me disent le contraire (ou si tel devait être le cas, je serais heureux de pouvoir en parler).

Anna est mariée et ne semble pas malheureuse... Elle est bien entouré dans son pavillon de banlieue, elle est relativement riche, possède une collection de voitures hors du commun. Seulement, ce n'est qu'une apparence, car dans les faits sa vie n'est pas si rose. Elle doit se sentir étouffée puisqu'elle met souvent les voiles. Et puis ce qui aurait dû arriver, arrive, son mari la retrouve morte un matin. Et va commencer ce que j'appelle le roman en tant que tel. La vie dissolue d'un homme sujet à des errances régulières. Tous ses amis sont solidaires, même l'ex mari.
On trouve un peu de romance, un peu de policier, mais le plus important est de reconnaître le côté sombre de se mari complètement incapable de se gérer lui-même face à cette tragédie. On ne sait même pas s'il est l'auteur du meurtre de sa femme ou pas... même si le lecteur peut s'en douter.

J'ai tout simplement pris plaisir à lire ce roman et je vous invite à faire pareil en le lisant rapidement.

 
Anthony Sitruk - Bien sûr nous eûmes des orages

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