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Nom de code cerbère de Pierre-etienne Bram

Publié le 7 Août 2023 par Olivier Delcroix

D'abord, je tiens à remercier l'auteur Pierre-Etienne Bram de m'avoir accorder sa confiance en me donnant accès à son roman en SP.

Sur la forme, il n'y a pas grand chose à dire. C'est parfaitement écrit et c'est très addictif. La pause est parfois difficile, car je n'avais pas envie de m'arrêter tant l'histoire me donnait envie de continuer. Cerbère dans le titre me donnait envie de lire. Je pensais un peu à la mythologie et dès lors qu'il était classé en fantastique, je voyais venir un "remake" à une autre époque. Bingo ! Mais l'auteur est trop fort, car si l'histoire pourrait être connue de tous, la planter dans un nouveau décor au XXIème siècle, c'était un risque de voir apparaître des anachronismes... et bien non. En plus l'auteur dissémine quelques traces d'humour et c'est réellement un plus.

Nous sommes au XXIème siècle et Alcide est accusé du meurtre de son épouse et de ses enfants. Alcide ne se souvient de rien, mais reste persuadé qu'il n'a tué personne. Ceci étant, il est condamné à mort et l'empereur lui propose d'effectuer 12 travaux pour le moins dangereux. S'il réussit, il est sauvé de la peine de mort !

Tout au long de cette épopée, Alcide se rend compte de bien des choses qui rende les meurtres incohérents.

Ce n'est qu'à la fin du roman que l'on a la solution au problème et ce n'est pas celle à laquelle je m'attendais... Mes souvenirs de l'histoire des 12 travaux d'hercule ne m'y ont pas aidé.

J'espère que ce commentaire vous donnera envie de lire ce roman, car je vous assure, il en vaut la peine. Merci à l'auteur qui m'a permis des moments de lectures vraiment fantastiques.

Nom de code cerbère de Pierre-etienne Bram

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Julia morte deux fois de Emmanuel Sys

Publié le 4 Août 2023 par Olivier Delcroix

Un polar du Nord, écrit par un ch'ti et qui se déroule dans le Nord.

Tout pour plaire à un Ch'ti comme moi.

D'abord, sur la forme, il n'y a absolument rien à redire. La syntaxe est parfaite, le vocabulaire est loin des quelques mots standard, mais particulièrement bien choisi et donc, de ce fait parfaitement adapté au contexte. En même temps, l'auteur (en retraite je crois) était professeur de français, latin et grec puis consultant à la fac de Lille donc, comme on dit, on apprend pas à un singe à faire des grimaces.

Une telle écriture, c'est simplement délicieux à lire... et sans transition avec le fond, ce roman est addictif au possible

Julia est morte, comme le titre l'indique, mais ça, c'était il y a environ 10 ans. Une fâcheuse histoire : l'affaire Vanacker qui avait à l'époque remué l'ensemble de la population lilloise. Et si Julia est bien morte, Les deux officiers, Preux et Monin vont, à la demande du procureur de la République, rouvrir ce "cold case" et prouver bien sûr, que le petit ami n'a pas pu être l'auteur... seulement ce dernier devenu fou s'est suicidé.

L'enquête pas toujours simple va nous emmener dans les quartiers de Lille (des quartiers que j'ai fréquenté étudiant au siècle dernier). Le récit est toujours proche de la réalité. L'auteur que j'ai rencontré en dédicaces, va régulièrement sur le terrain afin que ses descriptions soient fidèles.

Conclusion, je ne peux que vous inviter à le lire et en même temps lire le reste de sa prose.

Édité à sa sortie chez Ravet-Anceau (qui n'existe plus), il est désormais réédité chez Aubane qui a repris les droits. Sauf erreur de ma part, il n'y a pas de version numérique à voir avec la maison d'éditions. (contact très agréable par ailleurs).

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